Selon le Robert, accoucher est un verbe qui peut être transitif ou intransitif. Dans ce deuxième cas, il signifie : aider (une femme) à mettre au monde (sens passif). Dès lors, il se différentie du verbe transitif enfanter qui veut dire : mettre au monde un enfant (sens actif). Si accoucher présuppose que la future mère se couche (ce qui est difficilement compatible avec la physiologie), enfanter implique qu'elle bouge pour donner la vie.
Une femme se fait donc accoucher alors qu'elle enfante physiologiquement.
De plus, pour le monde médical, enfanter de manière naturelle implique une naissance vaginale. C'est pourquoi, il semble préférable de parler d'enfantement physiologique.
En ce qui concerne la pleine présence, cela consiste en une présence attentive. C'est un état d'attention centré sur le présent, sans jugements ou associations d'idées, dans lequel chaque pensée, émotion ou sensation est reconnue et acceptée telle qu'elle est.
Finalement, toujours selon Le Robert, le lâcher-prise se définit comme le fait de prendre de la distance avec ce qui est source de stress.
Le lâcher-prise : Dans notre société moderne, le lâcher-prise semble bien difficile.
Le lâcher-prise, c'est la mise en veille du néo-cortex. Pour se faire, l'idée consiste à épouser les sensations, à danser avec elles, en s'y abandonnant au lieu de lutter.
Une vague à la fois, une pause à la fois, en savourant l'instant présent, moment après moment.
Pour causes :
- le rythme effréné dans lequel nous courons tous.
- le stress
- le besoin de contrôle
- la planification
- etc
Quelles solutions ?
- l'acceptation
- la confiance
- l'abandon
Lors d'un accouchement physiologique, le tableau ci-dessous représente le lâcher-prise:
Devenir mère transcende, c'est une traversée spirituelle.
(Gn 28, 14)
